Témoignages et images symboliques du rapt émaillent « A corps perdu ».
Dès les premières images, le ton est donné :
La nature est omniprésente et elle encercle Coumba comme pour la protéger, comme l’esquisse d’un espoir possible. Gros plan sur le visage de Coumba comme un face à face avec elle-même.
Je construis le documentaire autour de la perte, mais aussi de l’espoir. « À corps perdu » est le témoignage d’une jeune femme qui parle de son excision avec beaucoup de franchise. Ce témoignage est entrecoupé de plans de nature qui symbolise tour à tour le sexe de la femme, l’emprisonnement à l’intérieur de soi et la renaissance.